9 août 2010

C'est fini... mais pas tout à fait quand même !

Déjà pardon à tous pour ce long silence mais après une année pleine comme celle-ci j'avais besoin de reprendre un peu mes esprits et de me changer les idées pour aborder plus sereinement cette transition. Merci une fois de plus pour votre soutien inconditionnel et pour tous les messages d'affection que j'ai pu recevoir depuis mon retour.

Alors c'est fini... oui et non ! Je suis arrivé à Belfort le 20 juillet après 2 étapes tranquilles à travers les Vosges et la Franche-Comté qui m'ont confirmé à quel point ma région est formidablement agréable. Finis donc les km quotidiens à la découverte de notre beau continent, mais l'aventure continue d'une autre manière puisque je suis en train d'écrire les compte-rendus ainsi que la fin de mon journal...

Désolé de décevoir cet engouement général à propos de mon aventure mais il n'y aura pas de livre dans un futur proche, déjà parce que je ne me sens pas le courage de m'attaquer à une telle charge de travail et ensuite parce que je me sens encore moins motivé pour partir à la chasse aux éditeurs ou me perdre dans les arcanes de l'auto-édition. Cela dit, aucune porte n'est définitivement fermée et il n'est pas impossible que cela vienne avec le temps...

C'est aussi pour cela que mon voyage n'est pas totalement clôturé et qu'il ne le sera jamais vraiment. J'ai appris trop ou trop peu de choses sur le monde et sur moi-même pour refermer la couverture de l'atlas. Alors à moi désormais de trouver comment intégrer ce nouveau bagage dans cette nouvelle vie pour qu'elle en soit un prolongement utile et sensé.

S'il vous plait, soyez (soyons) patients. Mon rapport au temps indubitablement ce qui s'est le plus distordu en moi. Ma route n'est plus inscrite sur les cartes alors j'ai besoin de temps et de réflexion pour assimiler le rythme de ce nouveau chemin...

Merci pour tout.
Aymeric.

5 commentaires:

  1. belle ouverture cousin!
    a bientot!

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  2. Coucou,
    N'oublie pas de passer à Toulouse maintenant que tu as "le temps" !
    On t'attend ...

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  3. prends ton temps mon aymeric il faut que tout ce que tu as vecu se mette en place, ton aventure n'est pas terminée, mais elle est magnifique. Therese.
    Papy continue. Tu parais indécis sur ton avenir. Tu as besoin de reflexion. Sois à l'écoute et laisse toi guider. Après ce périple qui a fait l'admiration de tous, tu vas être comme une locomotive pour tous, et tu le resteras tout le temps. Alors courage. Bisous de nous deux.

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  4. Pratiquant le cyclotourisme de façon infiniment plus modeste que vous, je prends beaucoup de plaisir à parcourir votre récit par petites tranches; vous êtes un très bon conteur. Vous ne manquez pas d'humour. Pour autant vous ne dissimulez pas vos difficultés, et vous évoquez avec tact l'aventure spirituelle qu'a impliqué votre périple. En tant qu'usager de la petite reine, je trouve aussi dans votre récit des précisions techniques bien utiles et une forte motivation. Felicitations. JP Box.

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  5. CIAO AYMERIC UN ABBRACCIO DA PASQUALE,LAVELLO BASILICATA. IL TUO VIAGGIO HA RIEMPITO IL CUORE DI TUTTI NOI, TI ABBIAMO SEGUITO SEMPRE, LA TUA E STATA UN IMPRESA UNICA .SIAMO FELICI PER TE E LA TUA FAMIGLIA FINALMENTE A CASA.SPERO UN
    GIORNO DI RIINCONTRARTI. SU UN'ALTRA STRADA DELL'EUROPA MAGARI IN BICI.BUONA FORTUNA.
    PASQUALE SCARAMUZZO .ITALIA.

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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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