6 févr. 2010
Pluie, repas et bal populaire
Bon, il a plu toute la nuit. Je n’ai pas eu froid, il faut dire que je m’étais bien emmitouflé. La pluie tombe toujours ce matin et tombera toute la journée. Repos forcé ! Au moins je suis au chaud dans la bibliothèque où je feuillette les guides touristiques de mes futures destinations. Ce soir je vais sans doute dormir comme hier. Du moins c’était avant de découvrir que ce soir il y aurait un bal populaire dans la salle des fêtes. Mince, pas moyen d’être tranquille. Finalement ce sera une soirée formidable. Les anciens du pays m’invitent à participer. Bien que l’accordéon et les valses ne soient pas ma tasse de thé. Les rencontres et les échanges seront très riches d’enseignement. J’ai droit aux honneurs et à la présentation officielle au public et chacun vient me parler pour en savoir un peu plus sur mon parcours. Bon, parfois on me parle en dialecte du coin et je suis bien incapable de converser. Mais la chaleur transmise dans les regards et les sourires suffit à mon contentement. Angelo m’invite chez lui pour la nuit lorsqu’il apprend que je compte dormir dehors. Une belle nuit bien au chaud sur un joli canapé en cuir.
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08 - Italie
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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