23 févr. 2010
En route pour Dubrovnik
Le temps est encore couvert ce matin mais il ne pleut pas. Comme hier je me dépêche pour partir. 13 km plus loin la pluie me stoppe déjà. 20 km hier, 13 aujourd’hui, je n’avance pas avec ce temps exécrable. J’attends sous un abri pour voir si une éclaircie viendra pointer le bout de son nez. A 11h, la pluie cesse enfin. J’hésite un peu à repartir car il pourrait se remettre à pleuvoir d’un instant à l’autre. Finalement je me fais violence et roule sur le gros braquet pour parcourir le maximum de distance. Il tombera bien quelques gouttes mais rien de très significatif. J’atteins Dubrovnik à 14h30 et je me permets un petite visite de la vieille ville tandis que la pluie est de retour. La ville est toute construite en pierres grises et ses toits oranges lui confèrent une certaine homogénéité. Le vieux port, la place de la cathédrale sont superbes malgré le temps. Mais après tout ce que l’on m’avait raconté sur la beauté de cette ville, je suis un peu déçu. Pour ressortir de la ville et rejoindre la route nationale il faut grimper une côte à 10% pendant 3km. Cette cote me coupe les jambes mais la vue sur la ville est magnifique avec toutes ces petites iles vierges, parsemées au large. Je redescends vers le premier village pour trouver un coin où dormir. Mario (encore un !) est vraiment décidé à m’aider. C’est un ancien marin de carrière et il a voyagé dans le monde entier pendant 25 ans. Il très enthousiaste quand à mon aventure. Il m’ouvre une belle chambre qu’il loue aux touristes pour l’été. Douche bien chaude et repas délicieux. Je fais sécher quelques affaires puis me couche de bonne heure. Je me sens un peu malade et j’ai mal à l’oreille. Je prendrai un cachet de paracétamol pour m’endormir. Cette pluie a fini par me rendre malade. C’est pas la grande forme et heureusement que Mario fait preuve d’une grande générosité, c’est peut être le meilleur des remèdes.
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09- Croatie
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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