3 févr. 2010
ça roule
Formidable, le vent est tombé et le soleil brille encore dans un ciel azur. Ce matin, le patron du Yacht Bar m’offre encore un bon café et un croissant . Je consulte la météo sur les journaux remercie encore chaleureusement la petite communauté, puis reprends ma route. La route s’enfonce dans les terres et ça me permet de découvrir une partie de l’arrière pays. Il y a de belles collines avec des vignes et des oliviers. La route longe des falaises ocres. La mer est bordée de petites cabanes de pêcheurs sur pilotis. L’eau est si claire qu’elle paraît blanche sous la lumière rasante du matin. La mer est calme, j’avance sans effort, ça fait du bien au moral. Les kilomètres défilent sans que j’y fasse attention au gré des petites stations balnéaires. A Ortona on m’a mis en garde hier soir : ça monte sévère ! Je m’attends au pire mais rien de bien méchant en définitive. Dans la redescente sur la ville, je passe le grand plateau, la première fois depuis 300km. La ville compte un joli château médiéval et une cathédrale. Je m’y arrête quelques instants. De Francavilla à Montesilvano, une belle piste cyclable longe la mer. Ensuite c’est un peu plus monotone, ça commence à ressembler à la côte ouest. La mer, la plage, la voie ferrée, la route et l’autoroute. De temps en temps j’aperçois des pics enneigés qui culminent quand même à 2500m ! Les kilomètres défilent sans effort, si bien que j’atteins San Benedetto à 15h après déjà 115km. Je décide de m’arrêter. Je rencontre Selvo, un pécheur. Il possède une remise pour ses filets et m’invite à y passer la nuit. Il m’apporte un petit chauffage d’appoint et un peu de poisson cru. Je mange sur le port et je me couche dans la caverne d’Ali Baba qui regorge d’articles de pêche dont l’usage m’échappe.
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08 - Italie
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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