26 janv. 2010
Revirement de situation
C’est un grand soleil qui accompagne mes premiers tours de roue. Décidément la météo italienne a quelques soucis en ce moment. Je fanfaronne un peu vite, mais je vais vite déchanter. Pour l’heure je profite de ce beau temps pour apprécier la route côtière. La plupart du temps elle longe de belles plages et par moment elle s’enfonce dans les terres à travers de magnifiques pinèdes. Dommage que le revêtement soit aussi désastreux, je passe la matinée à éviter les bosses et les nids de poule. Malgré tout je retiendrai la quiétude et la beauté de ces rivages. La mer est d’azur et d’une clarté incroyable. Des nuages sombres se profilent à l’horizon et je me dépêche d’avancer, en profitant du joli château de Gullipoli et du petit port de Ste Catherine. Dans la Boia Verde, les rochers ont remplacé les plages et forment une côte déchiquetée. J’arrive enfin à Torre San Giovanni après avoir bataillé pendant 15km avec le vent contraire. L’église m’offre un bon refuge à l’abri de ce vent du sud. A peine ai-je posé le pied à terre que les premières gouttes font leur apparition. J’espère qu’il ne s’agit que d’une averse et je profite de ce contretemps pour manger. Mais en vain la météo disait donc vrai, la pluie ne cessera pas de l’après midi. Par chance, le curé de la paroisse Don Pado m’ouvre immédiatement la salle de caté avec chauffage : c’est parfait pour la nuit. Il s’excuse même de n’avoir qu’un paquet de gaufrettes à m’offrir. Cet homme est d’une gentillesse et d’une attention à mon égard qui me réchauffent le cœur. Pas de vélo cet après midi, seulement 60 km pour aujourd’hui. Après une petite lessive, je me couche dans ce local tombé du ciel. Espérons que le temps sera meilleur demain !
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08 - Italie
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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