27 janv. 2010
Le vent, la pluie, le doute
Il a plu toute la nuit et ce matin, si le temps est sec, le vent souffle très fort. Je suis prêt à partir, mais rien que le fait de sortir dehors me dissuade de rouler ce matin. Trop de vent, ce sont des efforts inutiles. Je décide d’attendre midi et d’aviser d’ici là. J’en profite pour parfaire mon italien et mon éducation religieuse en lisant les manuels de catéchisme. Le temps passe lentement et à midi rien n’a évolué . Rien que de voir les mouvements des arbres par la fenêtre, je n’ai plus envie de partir. Dans l’après midi je me demande ce que je fais là à plus de 2000 km de chez moi…A 16 h je réalise que j’aurais pu rouler sans crainte d’être mouillé. C’est le début d’une introspection qui finira par me prouver que j’ai simplement eu la flemme ! Depuis une semaine, je me bats contre les éléments et moi même. La pluie, le vent, la neige, l’incertitude, l’inconfort, les kilomètres, le voyage en entier commence à perdre son sens. Sans aller jusqu’à décider d’arrêter, le doute s’installe et mes convictions s’effritent. A 18h30, je vais à la messe, je dois au moins ça à Don Pado. Je prie toute la soirée pour trouver des réponses à mes questions. Je m’endors à la même place que la veille dans un drôle d’état d’esprit. J’avais peut être besoin de ce jour de repos pour faire le point. Demain est un autre jour, espérons que les conditions météo seront plus favorables.
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08 - Italie
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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