3 juin 2010


Salut,

je suis à Mo i Rana et j en ai fini avec le cercle polaire, espérons que ça augure du meilleur temps.
Hier a été assez sympa car le temps était à peu près sec en fin de journée. Mais aujourd’hui a encore été très humide. Et le vent n’arrête pas de tourner, hier dans le dos, aujourd’hui de face. Ca a été assez dément pour grimper ce col et ensuite me taper les 20km de plateau balayés par un souffle incroyable. Rayon de soleil de ma journée : rencontre avec un Mulhousien qui fait le tour du monde à vélo, il monte au cap. Puis dans la descente, rencontre avec un couple de Gérardmer en caravane qui me fait griller un poisson pêché la veille... Sinon cette route à l’intérieur des terres est assez jolie mais elle ne vaut pas les fjords du Nord. Et puis un peu de soleil permettrait d’égayer un peu le paysage, parce que la pluie (et la neige dans les Lofoten !) j en ai ma dose pour un moment, là...

Il me reste 500km pour décider si je tourne vers Bergen par la cote ou si je plonge directement sur Oslo... Ca dépendra surtout de la météo dans les prochains jours... Ensuite, c’est sur, je descends vers Larvik et prendrai le bateau pour le Danemark sans passer par la Suède.

Voila, le moral va et vient en fonction des mm de précipitations. Mais globalement, ça va bien quand même. Un peu trop peut être, parce que je sens que j ai des jambes de feu (120km quasiment chaque jour) et avec un peu de soleil ça serait complètement parfait... Je suis frustré !

Allez, je vous souhaite une bonne fin de semaine et j ai hâte de vous retrouver.
Bisous
Aymeric.

2 commentaires:

  1. Nous aussi on a hâte de te voir

    RépondreSupprimer
  2. Bichtre ! A ce train là, tu vas être rentré avant que les bleus ne reviennent d'Afrique du Sud ! Ceci dit, c'est vrai qu'on a également hâte de te revoir. En attendant, profite bien de chaque instant.

    Bisous et à bientôt

    PS : ramène des glaçons stp, il commence à faire chaud ici.

    RépondreSupprimer

La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Nombre de visites : compteur pour blog