20 févr. 2010
Infranchissable Makarska
Je me lève de bonne heure et je pars très vitre. Le temps est incertain et j’ai dans l’idée de parcourir le maximum de kilomètres avant la pluie. Je quitte Brela pour la deuxième fois. Vingt kilomètres plus loin, la pluie arrive plus vite que je ne l’avais espéré. A peine j’entre dans Makarska que le ciel déverse un flot incroyable qui me bloque. J’attends deux heures à la station service qui me sert d’abri en attendant la fin de l’averse. Mais rien ne vient, le ciel est de plus en plus noir et la pluie redouble encore. Je me rends à l’évidence, ça va être difficile d’avancer plus loin aujourd’hui. Quelles sont mes options ? La meilleure est sans doute de retourner une fois de plus vers Brela et sous la pluie. Pour ne pas mouiller toutes mes affaires, je me déshabille au maximum jusqu’à retirer mes chaussettes et mes chaussures pour les remplacer par mes ballerines ! Je fais marche arrière sous le déluge, vingt kilomètres horribles à lutter contre le froid et la pluie. J’arrive à Brela et je retrouve Marin et sa famille peu avant midi. Je suis trempé jusqu’aux os. Il pleuvra toute la journée. Mon choix était visiblement le bon. Le reste de la journée passe à faire sécher mes vêtements et à regarder la télévision. Grâce au satellite, j’ai accès à certaines chaînes françaises et à Eurosport. Je regarde le Super G des JO, la météo pour demain prévoit enfin une journée ensoleillée. Ce soir, la mère de Marin m’apporte une plâtrée der poissons frits délicieux. Rien de tel pour me préparer à l’étape de demain où j’essaierai der rattraper mon retard accumulé. Rester deux jours au même endroit ne me réjouit pas. L’accueil à Brela a été formidable, mais je commence à tourner un peu en rond comme un lion en cage.
Libellés :
09- Croatie
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire