19 avr. 2010
Cela devient monotone !
Départ aux aurores à 7h du matin. Toute la famille quitte la maison et je suis le mouvement. C’est un magnifique soleil qui resplendit aujourd’hui mais avec un froid qui me glace ! Il me faudra plus de quinze kilomètres pour me réchauffer les mains malgré mes deux paires de gant. Ces paysages qui me lassaient hier sont maintenant illuminés par le soleil. Le vent est aussi tombé et ça aide pour voir les choses plus positivement. Je traverse quelques champs et aussi de grandes forêts pour arriver à Ukmergé. C’est une ville moyenne mais pas le moindre monument à l’horizon. Je continue toujours vers le Nord le long de la rivière et le terrain est plus plat que jamais. Les villages se font de plus en plus rares et les champs occupent toute la campagne, ça devient un peu lassant. Heureusement il y a parfois quelques petites forêts pour rompre la monotonie. Je remarque que les bouleaux sont de plus en plus fréquents. Leurs troncs blancs forment des zébrures dans la masse sombre des bois. A l’automne les couleurs doivent être magnifiques. Pour l’instant ça reste très bi-chromatique. Cet après midi, je ne force pas car j’ai bien roulé ce matin. J’atteins Panavezis, une grande ville pour la Lituanie. Toujours rien à voir, tout juste une belle église en briques et une grande place. Je doute qu’il ait plus de 100 000 habitants vivant ici. La Lituanie me paraît complètement dépeuplée. Le vent finit par se lever en milieu d’après midi et comme j’ai un peu traîné pour écrire mon journal, je dois redoubler d’efforts pour sortir de la ville. Après 15 km, je m’arrête à Paliuniskis. Personne pour m’héberger alors je trouve refuge dans un hôtel abandonné. Je réalise que c’est la première fois depuis la Slovaquie que je sors mon réchaud. J’ai bien dormi quelques fois dehors en Pologne mais j’ai mangé froid les provisions si gentiment offertes par les habitants rencontrés. J’aurais pu faire de même aujourd’hui mais j’avais envie de changer de menu !
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18- Pays Baltes
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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