15 févr. 2010

Bonjour de Croatie


Salut
Je suis bien arrivé en Croatie après mes aux revoirs à l’Italie et un court passage en Slovénie hier matin…
De Piove di Sacco j’ai d’abord rejoint Venise et j’ai été vraiment subjugué par la beauté de cette ville d’ une quiétude incroyable (malgré l agitation du carnaval). J’ai poursuivi un peu ce jour la jusqu’à Erricea ou j’ai été loge par la paroisse du pays, encore un super accueil…
Le jour suivant je suis arrive a Trieste après avoir traverse des champs pendant toute la matinée, ensuite la cote jusqu’à Trieste était simplement magnifique. Seulement un petit aperçu de ce qui m attendait plus tard en Croatie mais j’y viens… A Trieste j’ai voulu continuer un peu vers la frontière slovène pour sortir de la ville mais ça a grimpe bien sévère pour atteindre la crête… Une fois la haut le bled ou je pensais dormir n’était qu’un hameau désert mais en vadrouillant un peu je suis arrive sur la frontière où le poste était ouvert et abandonné depuis l’intégration de la Slovénie a l Union Européenne. J’ai donc dormi entre les deux frontières… Plutôt étrange mais vraiment bienvenu parce qu’il a fait bien froid cette nuit là. Du reste il y avait de la neige partout la haut sur la montagne…
Entrée donc en Slovénie dans les 20 premiers mètres. La route était dégagée mais il y avait de la neige partout autour. Les montagnes à franchir étaient vraiment difficiles mais ce décor de neige m’a fait le plus grand bien, on se serait cru dans le Jura avec les sapins et les petites auberges au milieu de cette immense masse blanche… Et puis arrive la 2eme frontière du jour pour la Croatie… 1er tampon sur le passeport, sortie de l UE, changement de monnaie et de langue également ! Ca fait beaucoup ! Je suis descendu de la montagne pour rejoindre Rijeka sur la cote. La vue imprenable sur la baie vaut les km parcourus pour venir jusqu ici… A Rijeka c est le carnaval (soit disant le 3eme plus grand du monde derrière Rio et Venise) c est un bordel pas possible et je préfère vite m extirper de la ville… Ensuite démarre cette fameuse cote croate… C’est magnifique ces falaises blanches grises et vertes qui plongent dans un mer d’azur, les petites îles au large qui nous dévoile également leur cotes d albâtre au travers de la brume et puis des fjords magnifiques ou la mer s’enfonce loin dans les terres pour border de jolis petits ports comme à Bakar… Mais ça ne fait vraiment que monter et descendre c’ est infernal, les pentes sont très irrégulières et le vent terrible vient se mêler à tout ça… Arrive a Criknovica je m’arrête et trouve à me loger chez Théo qui est le président du club de VTT de la bourgade. Il a des chambres qu il loue l’été et j’ai tout le confort…
Aujourd’hui, rebelote sur cette cote terriblement difficile mais tellement jolie. La vue sur les îles est à couper le souffle et les montagnes du Vellebit montent haut tout proche de ma route… Il y a encore de la neige par endroit et les sommets sont tout blancs… Ce soir je suis donc a Karlobag, jolie petite station ou Nena et Boris m’offre le repas et la nuit bien au chaud… Pas évident de trouver à se loger au chaud ici, les églises sont moins hospitalières qu en Italie et le tourisme fait des ravages. Heureusement on est vraiment hors saison alors je trouve encore une famille qui accepte de me loger dans une chambre à louer pour rien… J’ai même la télé avec Astra et Eurosport !


Je pense très fort a tout le monde comme toujours vous êtes un peu avec moi tout au long de mes journées. Vous me manquez un peu…
Bisous.
Aymeric.


PS : Ici je parle beaucoup allemand et un peu d anglais. Mes cours d Allemand sont loin mais me reviennent de phrases en phrases... C est assez marrant de voir que les jeunes parlent couramment anglais et les plus anciens italien et allemand.

2 commentaires:

  1. haha, comme ça, tu parles allemand maintenant ! C'est donc là que commence véritable l'aventure !
    viel spass !
    genau
    en attendant impatiemment les prochaines nouvelles.

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  2. Und ich bin zufrieden mit meinen Sandallen ! Ja vohl !!

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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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