26 nov. 2009
Sur la N340
Je crois bien avoir fait une overdose de fruits. J’ai des troubles intestinaux qui m’ont obligé à me relever plusieurs fois dans la nuit si vous voyez ce que je veux dire. Il faut dire qu’hier j’ai bien mangé une vingtaine de fruits sinon plus !!!Je démarre ma journée en retrouvant la N340 au kilomètre cinq, je ne vais pas la quitter pendant 140km. La bande d’arrêt est bien large et sécurisée pour les vélos. Une aubaine car c’est une file ininterrompue de voitures et de camions qui vont me doubler toute la journée. La côte ici est très urbanisée et pas super jolie, alors je roule et j’aligne les kilomètres sans compter. Le matin j’ai le vent légèrement défavorable, mais je tiens quand même une moyenne de 20km/h. L’après midi j’ai le vent dans le dos et je file à des vitesses folles avec des passages impressionnants sur le grand plateau à 30km/h. Le paysage ? Néant !! Quelques belles montagnes parfois à ma gauche, quelques vues sur la mer, un paysage dans les marais du delta de l’Ebre et voilà tout. A San Jordi d’Alfama mon compteur indique 145km, j’ai les jambes en feu, il faut que je m’arrête. Je trouve un bel abri sur le stade pour la nuit. La ville est constituée de magnifiques villas avec piscine et tout le tralala, mais hors saison elle ressemble plus à un village fantôme ! Je ne croiserai que les jardiniers et les maçons qui entretiennent les propriétés. Au moins je suis au calme, je m’endors en écoutant le ressac de la mer. Je suis content d’avoir réussi à rouler autant aujourd’hui . Ca devrait me permettre de faire une belle escale gourmande à Barcelone et puis je commence à compter les kilomètres avant la frontière française. Plus que 4jours à pédaler !
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06 - Espagne suite
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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