27 nov. 2009

Encore la N340


Je sors de la ville et reprends la nationale. Ici le tronçon d’autoroute est gratuit, donc adieu les camions, c’est déjà ça. La route longe toujours la côte, les plages et les pointes s’égrainent. Je traverse Cambrils sans encombre, puis arrive à Salou. Ca me rappelle les souvenirs de vacances de l’année dernière. Je passe devant le camping « La Siesta », puis aperçois le grand huit du port Aventura. Je retrouve même la zone industrielle à l’entrée de Tarragone où nous nous étions perdus en voiture. Tarragone ressemble étrangement à Barcelone par ses grandes avenues, la « patte » de Gaudi en moins . La cathédrale est très jolie et le front de mer agréable.
Pas grand chose d’autre aujourd’hui. Je m’arrête pour manger à Torredembarra qui possède une belle église perchée au dessus de la côte dorée. Puis je longe le bord de mer, quittant définitivement la N340 qui remonte vers le nord dans les terres. Arrivé à Sitges il n’est pas encore 16h, mais j’ai déjà fait 110km. Il y a une très belle plage et une jolie chapelle pour m’accueillir cette nuit. Je succombe à la tentation d’une tablette de chocolat et écris mon journal. Demain Barcelone ! Ici tout est parfait, je suis suffisamment loin de la capitale catalane pour être au calme et suffisamment proche pour la traverser demain sans être surpris par la nuit. La nuit tombe de plus en plus tôt au fur et à mesure que l’hiver approche et que je roule vers l’Est. Pour passer le temps, je circule dans les ruelles du centre ville qui grouillent de touristes. Un retour en douceur vers la civilisation. Mes sens s’affolent à la vue des bars a tapas et au parfum des charcuteries ibériques. Avant de me coucher, je me venge sur le chocolat.

1 commentaire:

  1. C'est pas nous qui nous nous sommes perdus c'est CÉDRIC tout seul d'abord

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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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