Je sors de la ville et reprends la nationale. Ici le tronçon d’autoroute est gratuit, donc adieu les camions, c’est déjà ça. La route longe toujours la côte, les plages et les pointes s’égrainent. Je traverse Cambrils sans encombre, puis arrive à Salou. Ca me rappelle les souvenirs de vacances de l’année dernière. Je passe devant le camping « La Siesta », puis aperçois le grand huit du port Aventura. Je retrouve même la zone industrielle à l’entrée de Tarragone où nous nous étions perdus en voiture. Tarragone ressemble étrangement à Barcelone par ses grandes avenues, la « patte » de Gaudi en moins . La cathédrale est très jolie et le front de mer agréable.
Pas grand chose d’autre aujourd’hui. Je m’arrête pour manger à Torredembarra qui possède une belle église perchée au dessus de la côte dorée. Puis je longe le bord de mer, quittant définitivement la N340 qui remonte vers le nord dans les terres. Arrivé à Sitges il n’est pas encore 16h, mais j’ai déjà fait 110km. Il y a une très belle plage et une jolie chapelle pour m’accueillir cette nuit. Je succombe à la tentation d’une tablette de chocolat et écris mon journal. Demain Barcelone ! Ici tout est parfait, je suis suffisamment loin de la capitale catalane pour être au calme et suffisamment proche pour la traverser demain sans être surpris par la nuit. La nuit tombe de plus en plus tôt au fur et à mesure que l’hiver approche et que je roule vers l’Est. Pour passer le temps, je circule dans les ruelles du centre ville qui grouillent de touristes. Un retour en douceur vers la civilisation. Mes sens s’affolent à la vue des bars a tapas et au parfum des charcuteries ibériques. Avant de me coucher, je me venge sur le chocolat.
C'est pas nous qui nous nous sommes perdus c'est CÉDRIC tout seul d'abord
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