28 oct. 2009
C’est le paradis
Je me suis encore relevé plusieurs fois cette nuit pour des besoins pressants. Ce matin je dois sortir tout le sable de mon sac de couchage et je pars bien en retard. Avec ce changement d’heure, je n’aime pas trop ça. La côte et ses petites criques est toujours aussi jolie mais le vent de face ne me lache toujours pas. Heureusement au cap de Corrubeda, je remonte la pointe vers le Nord, cette fois il m’est bien utile pour gravir les innombrables côtes sur les falaises. C’est la baie de Arossu que je pense alors contempler, un peu semblable à celle d’hier mais avec quelques îles plantées ça et là au milieu de l’eau qui lui donnent un charme particulier. Depuis Rianxo la vue sur la côte de Villagarcia est formidable. Toujours dommage que cette brume ne veuille pas se lever. Une fois passé de l’autre côté, la ville de Villagarcia est beaucoup moins attirante : une plage qui donne sur les grues de déchargement du port. Je m’arrête quelques instants pour reprendre des forces, puis repars aussi rapidement dans les terres vers Pontevedra. Là, ça grimpe très fort !! Je ne m’y attendais pas trop et les kilomètres accumulés me font abandonner l’idée d’atteindre la capitale régionale. A Nogueira, un complexe sportif est en construction. Je m’installe dans le bâtiment en travaux, il ne manque que la plomberie et l’ébénisterie. Au moins, je suis bien à l’abri. Le bar du complexe est ouvert, deux jeunes me payent un coca devant le match Vallecano-Athlético (2-0). La tenancière m'apporte une belle platrée de pâtes au fromage : c’est le paradis.
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04 - Espagne
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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