1 janv. 2008

En selle !



Oyez, Oyez ! Damoiselles, Damoiseaux,
En ces lieux va vous être contée la fabuleuse aventure d'un chevalier au coeur pur.
Sur sa monture de métal il se lance pour un périple d'un an aux 4 coins du continent. Suivez les grandes étapes de sa préparation et de sa chevauchée fantastique.



Je ne crois pas manquer de sagesse. Vivre ses rêves est probablement la plus sage occupation que l’on puisse trouver. Vivre en se précipitant dans le présent demande lucidité et discernement. La sagesse n’a de vertu que si elle se considère au présent. Projetée au devant, elle rétreint l’esprit dans sa geôle de prudence. Elle cloue au sol l’idée même de bonheur immédiat pour mieux propulser tous les projets rongés par les désirs et les craintes qu’un esprit sensé ne peut ouvertement s’avouer sans y trouver un alibi aussi chancelant soit-il. Laisser ses inquiétudes de l’avenir à ceux qui se trouvent de fausses raisons pour lui sacrifier leur présent. Libérée de nos craintes et de nos désirs de progression, chaque seconde devient une éternité. Carpe Diem !

Aymeric. Preux chevalier.


Heureux qui comme le mendiant, ne se soucie plus de son avenir. Résigné par de mauvais chemins de choisir sa route, il préfère se contenter de celui que le destin met sous ses pieds. Sans en attendre le moindre profit, ni se préoccuper de la privation. Il n’est pas même heureux. Il est. Et cela lui suffit amplement. Après tout, sous la voûte céleste il vit dans le plus grand des palais, à même la terre il passe ses nuits dans les bras de la plus belle compagne qui soit. Il n’a rien à jalouser, ni rien à envier.

Aymeric. Preux chevalier.


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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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