28 nov. 2011

Un an plus tard.

Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis mon retour. Ca n’est plus le mouvement perpétuel et la quête continuelle d’un lendemain nouveau qui m’animent mais cette année a tout de même été très riche en événements importants. Si bien que je me rends compte aujourd’hui que se lever devant 300 décors différents ne vaut pas le même réveil auprès de la même personne chaque jour…
Il me fallait peut-être l’expérimenter par moi-même pour m’en convaincre. J’en suis convaincu. Mais ça n’est pas pour autant que ma passion des voyages est altérée. Ils prendront (et ils ont déjà pris d’ailleurs) d’autres formes, moins radicales mais tout aussi aventureuses et savoureuses.
Mais je m’écarte de l’objet de ce message. Je ne crois pas aux signes mais je crois au timing. Il y a un temps pour tout et ça n’est pas utile de précipiter les événements tant que l’on n’est pas prêt. Aussi, plusieurs perspectives nouvelles, heureuses ou tragiques, se font fait voir dans ma vie et je crois que je suis devenu plus sensible à l’importance de transmettre les messages qui sont les miens.
C’est pourquoi, j’ai pris la décision de reprendre mes carnets publiés ici pour en écrire mon livre.
Ma révélation sera encore venue de Nick, lui-même citant Kenneth White : « On ne peut tout de même pas se contenter d'aller et venir ainsi sans souffler mot. »

Dans les détails ça risque d’être très long car ma quête de perfection est insatiable et mon temps disponible est quantité négligeable. Quant à l’édition et tout le tralala, ça ne m’intéresse pas plus que ça pour l’instant. Ne mettons pas la chaîne avant le dérailleur…

A+
Aymeric

6 commentaires:

  1. Super, il n'est jamais trop tard. Je pense que tu seras heureux d'avoir ce témoignagne à transmette à ta famille et à tes amis

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  2. En attente de te lire et avec impatiente....

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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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