4 avr. 2010

Repos bien mérité


Dimanche 4 et Lundi 5 avril

Les deux jours qui suivent sont consacrés à nos retrouvailles et à différents travaux de maintenance. Pendant qu’Aymeric bricole son vélo et change ses pneus et sa chaîne, nous nous occupons à remettre en état ses sacoches croquées par les chiens grecs et à faire une lessive.
L’Auberge de Jeunesse se remplit progressivement et bizarrement ne compte que des français : deux filles normandes qui travaillent dans des fermes et deux toulousains venus rendre visite à une amie slovaque.
En ce weekend de Pâques, la plupart des magasins sont fermés. Heureusement, quelques restaurants sont ouverts et proposent des spécialités slovaques. La carte n’étant rédigée qu’en slovaque et les serveurs ne parlant ni anglais, ni allemand, nous commandons au hasard des plats qui s’avèrent plus bizarres les uns que les autres. En guise de plat de résistance, Annie aura même droit à des boulettes blanches, baignant dans un bain d’huile apparemment sucré. Le tout est très gras et sans goût. Au cœur de ces boulettes de semoule ??, elle pense reconnaître de la confiture de pomme ?? Etait-ce en réalité un dessert ?
Par la suite, nous trouverons heureusement deux restaurants plus classiques dont une pizzéria. Nous constatons qu’Aymeric a bon appétit. En fait, il passera les trois jours à manger toute la journée diverses sucreries et œufs de Pâques, signe d’un manque évident et d’un besoin de se reconstituer des réserves.
Nous repartirons mardi matin de bonne heure car nous devons faire la route d’une seule traite, reprise du travail oblige. Aymeric a prévu de différer un peu son départ pour faire voir son vélo à un marchand de vélos pour des problèmes de saut de chaîne.
Nous reprendrons la route contents d’avoir pu passer ces trois jours avec lui et rassurés sur son état général, tant physique que moral.



Les deux jours qui suivent sont consacrés à nos retrouvailles et à différents travaux de maintenance. Pendant qu’Aymeric bricole son vélo et change ses pneus et sa chaîne, nous nous occupons à remettre en état ses sacoches croquées par les chiens grecs et à faire une lessive.
L’Auberge de Jeunesse se remplit progressivement et bizarrement ne compte que des français : deux filles normandes qui travaillent dans des fermes et deux toulousains venus rendre visite à une amie slovaque.
En ce weekend de Pâques, la plupart des magasins sont fermés. Heureusement, quelques restaurants sont ouverts et proposent des spécialités slovaques. La carte n’étant rédigée qu’en slovaque et les serveurs ne parlant ni anglais, ni allemand, nous commandons au hasard des plats qui s’avèrent plus bizarres les uns que les autres. En guise de plat de résistance, Annie aura même droit à des boulettes blanches, baignant dans un bain d’huile apparemment sucré. Le tout est très gras et sans goût. Au cœur de ces boulettes de semoule ??, elle pense reconnaître de la confiture de pomme ?? Etait-ce en réalité un dessert ?
Par la suite, nous trouverons heureusement deux restaurants plus classiques dont une pizzéria. Nous constatons qu’Aymeric a bon appétit. En fait, il passera les trois jours à manger toute la journée diverses sucreries et œufs de Pâques, signe d’un manque évident et d’un besoin de se reconstituer des réserves.
Nous repartirons mardi matin de bonne heure car nous devons faire la route d’une seule traite, reprise du travail oblige. Aymeric a prévu de différer un peu son départ pour faire voir son vélo à un marchand de vélos pour des problèmes de saut de chaîne.
Nous reprendrons la route contents d’avoir pu passer ces trois jours avec lui et rassurés sur son état général, tant physique que moral.

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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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