7 mars 2010

Montagnes russes dans les collines turques


Beau soleil pour partir en ce dimanche sur la route de l’Est. Mais il fait aussi très froid et je me couvre chaudement pour parcourir les premiers kilomètres. Le terrain est un enfer pour le cycliste. Globalement je passerai ma journée sur un route à 7% en montée ou en descente, c’est en tous les cas ce qu’indiquent les panneaux. Le vent ne m’aide pas, au contraire il est toujours de Nord et d’une force suffisante pour me briser le moral. Cela ne fait que monter et descendre sur les collines et ça toute la journée. Heureusement le soleil est là et m’offre une belle lumière pour admirer cette Turquie rurale. Le matin, le décor est vert et blanc à cause de la neige tombée hier. C’est vraiment joli, ça scintille sous la lumière rasante du matin. Passage par Malkara et Inecik qui n’ont que leur belle mosquée à offrir au milieu des immeubles en béton. Puis je surplombe un magnifique lac logé au creux de belles collines. Mais monter ici n’est pas une mince affaire. Il faut grimper au sommet du massif du Tekirdag avec ce terrible vent de face. De plus, le revêtement des routes turques est très rugueux et bosselé. J’enrage, je pensais que ça finirait enfin par descendre pour rejoindre la mer. Finalement j’attendrai longtemps cette grande descente de 5km qui me dévoilera un panorama grandiose sur la mer de Marmara. Je m’arrête quelques instants sur le front de mer au milieu des passants en promenade en ce beau dimanche venteux. Ensuite la route longe la côte et j’espère qu’elle s’aplatit enfin. Que nenni ! Elle passe à un kilomètre de la mer et continue son petit jeu de montées et descentes. Au bout de 15km je suis épuisé et je m’arrête peu avant le village de Yenice. J’y rencontre un vieil homme qui m’indique une maison abandonnée. J’y ai finalement tout le confort avec un bon matelas, de la vaisselle et même des vêtements chauds au fond des placards. Quand l’homme m’apporte en plus des pois et des tomates vertes, je ne manque de rien et je peux récupérer de mes efforts de la journée. Lorsque je m’endors, le vent souffle très fort dehors pourvu qu’il diminue cette nuit !


Beau soleil pour partir en ce dimanche sur la route de l’Est. Mais il fait aussi très froid et je me couvre chaudement pour parcourir les premiers kilomètres. Le terrain est un enfer pour le cycliste. Globalement je passerai ma journée sur un route à 7% en montée ou en descente, c’est en tous les cas ce qu’indiquent les panneaux. Le vent ne m’aide pas, au contraire il est toujours de Nord et d’une force suffisante pour me briser le moral. Cela ne fait que monter et descendre sur les collines et ça toute la journée. Heureusement le soleil est là et m’offre une belle lumière pour admirer cette Turquie rurale. Le matin, le décor est vert et blanc à cause de la neige tombée hier. C’est vraiment joli, ça scintille sous la lumière rasante du matin. Passage par Malkara et Inecik qui n’ont que leur belle mosquée à offrir au milieu des immeubles en béton. Puis je surplombe un magnifique lac logé au creux de belles collines. Mais monter ici n’est pas une mince affaire. Il faut grimper au sommet du massif du Tekirdag avec ce terrible vent de face. De plus, le revêtement des routes turques est très rugueux et bosselé. J’enrage, je pensais que ça finirait enfin par descendre pour rejoindre la mer. Finalement j’attendrai longtemps cette grande descente de 5km qui me dévoilera un panorama grandiose sur la mer de Marmara. Je m’arrête quelques instants sur le front de mer au milieu des passants en promenade en ce beau dimanche venteux. Ensuite la route longe la côte et j’espère qu’elle s’aplatit enfin. Que nenni ! Elle passe à un kilomètre de la mer et continue son petit jeu de montées et descentes. Au bout de 15km je suis épuisé et je m’arrête peu avant le village de Yenice. J’y rencontre un vieil homme qui m’indique une maison abandonnée. J’y ai finalement tout le confort avec un bon matelas, de la vaisselle et même des vêtements chauds au fond des placards. Quand l’homme m’apporte en plus des pois et des tomates vertes, je ne manque de rien et je peux récupérer de mes efforts de la journée. Lorsque je m’endors, le vent souffle très fort dehors pourvu qu’il diminue cette nuit !

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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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