La nuit a été vraiment froide et je n’ai pas beaucoup dormi.. Pourtant j’en avais besoin, le déficit de sommeil risque de devenir un problème. Il fait vraiment froid lorsque je prends mon petit déjeuner mais le soleil est là. Tout est complètement givré et la pelouse crisse sous mes pieds. A 8h, alors que je m’apprête à partir, je rencontre un responsable de l’Office des Sports qui s’étonne que l’on puisse dormir dehors par un temps pareil. Il m’invite à boire un café dans le gymnase. Ses collègues sont assis là et la bonne ambiance me réchauffe un peu. Avant de partir, Saïd m’offre de l’argent. Je suis un peu gêné, mais il insiste, je prends les quelques pièces parce que je sens que cela lui fait plaisir de m’aider. Je reprends finalement la route vers 9h et m’échappe d’Aix en direction de St Maximin. La route est beaucoup plus vallonnée que la veille. Il faut dire que la montagne Sainte Victoire est toute proche et avec elle, les premiers massifs pré-alpins. Heureusement, la route ne tarde pas à rejoindre les berges de l’Arc et je peux souffler un peu. Avant d’atteindre St Maximin, je côtoie encore quelques belles falaises blanches surmontées de remparts. Au loin les sommets des collines vertes sont surplombés de châteaux, de mas ou de petites chapelles. L’église de St Maximin est également magnifique. Dommage que les batteries de mon appareil photo résistent si mal au froid. Je poursuis sur la N7 vers Brignoles où j’ai bien mérité ma collation de midi. Pendant ma sieste, le ciel se charge de gris et le vent fait son apparition. Ce matin, le journal parlait de neige à Aix pour la fin de la journée. Pourvu que ça se maintienne encore un peu..
A la sortie de Brignoles, la N7 se mue en 4 voies et je suis obligé de me dévier vers Cabasse. Cette petite route se promène au milieu des vignes et des bois jusqu’à un très joli village tout en pente sur les rives du petit cours d’eau qui le traverse. Je suis charmé ! Je retourne gentiment vers la N7 mais la fatigue se fait sentir. Je ne pensais pas qu’on puisse s’endormir sur un vélo. Pourtant je n’arrête pas de bailler et mes paupières sont lourdes. Je rejoins Vidauban où je décide de m’arrêter pour aujourd’hui. Les anciens occupés à jouer à la boule lyonnaise me certifient qu’il ne neigera pas ici. Ils m’indiquent aussi un bel abri pour la nuit dans des vestiaires désaffectés. A 18h, je me prépare à manger alors que quelques gouttes font leur apparition. Je me couche à 19h30, il ne fait pas trop froid, je devrais pouvoir profiter d’une belle nuit de sommeil. Enfin !!
7 janv. 2010
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.

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