Salut salut,
je vous ecris depuis le patio do vale de Junqueira Alcobaca ou je suis recu en hote de luxe ! Les gens d ici sont tellement sympathiques et authentiques que je me sens un peu comme chez moi ! Il fait bien chaud devant l ordinateur au coin du feu, un petit gouter de pain au chorizo et un feuillete jambon fromage delicieux, une petite biere : on est pas loin du paradis !
Hier j ai parcouru des gorges magnifiques pour rejoindre Coimbra puis j ai suivi un petit cours d eau dans les environs de Plombal. Les villages traverses m ont vraiment depayses. Pour finir la journee je suis monte au mont Bucaco et j ai bu les eaux saintes de Luso qui m ont donne la force de poursuivre vers la vallee. A Espite on m accueille a bras ouverts lorsque j annonce que je vais a Fatima demain ! La paroisse me met une belle salle a disposition et me nourrit de chorizo et de pain frais encore chaud !
Aujourd hui une des journee les plus incroyables : les cotes pour rejoindre Fatima depassent parfois les 12% et moi je ne depasse pas le 8kmh mais mon chemin de croix vaut la recompense. Fatima et son sanctuaire sont d une quietude apaisante qui me permet de reprendre la route avec une grande sereinite. Je redescends vers Batalha, j hesite un moment pour rentrer ou non dans la ville puis sur un panneau je reconnais le signe de l UNESCO. Je vais donc voir le centre qui je pense doit etre interessant... Et la c est la claque, une basilique d une finesse incroyable. Fatima est jolie et impressionante mais un peu trop neuve et propre pour etre authentique. Ici ce sont de vieilles pierres qui respirent l histoire ! Et quelle finesse ! Je continue ensuite la matinee vers Alcobaca, encore un monastere de toute beaute qui m attend pour la sieste !
Je reprends doucement vers le patio do vale que j aurai un peu de mal a trouver mais la gentillesse des Portugais pour me renseigner est sans limites (ca dure parfois 10min). Ici je suis accueilli en prince, c est un confort bien chaleureux, je suis comble de bonheur !
J ai eu Tante Therese au telephone, ils vont feter la fete a Papy ce week end tous ensemble !
Je vous embrasse tres fort, je pense toujours beaucoup a vous et surtout a maman qui doit se remettre doucement de sa mesaventure !
Moi c est ma roue avant qui m inquiete elle est un peu voilee et fait des craquements dans les cotes... On verra si il y a besoin de la redresser a lisboa !
Bisous a tout le monde !
Aymeric.
4 nov. 2009
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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
Albert Einstein.
La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.
C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.

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