30 janv. 2010

Retour sur la côte

Je quitte Cicio, cette fois définitivement…Son mode de vie m’a vraiment séduit, en communion avec la nature et les éléments qui l’entourent. Je veux aller en direction de Castellana pour admirer les fameuses grottes, mais dans la descente, je manque d’attention et rate le carrefour. Quand je m’en rend compte, il est trop tard. Je ne vais pas regrimper tout en haut. La descente sur Fasano est absolument magnifique. Cette région est boisée. Et dans ce décor vert, qui s’étend jusqu’au bleu azur de la mer, puis du ciel. La grande ville De Fasano apparaît comme un îlot blanc à l’horizon. Le soleil resplendit et j’apprécie cette belle descente. Je rejoins la côte à Savelletri. Qu’elle est belle cette mer Adriatique, qu’elle est calme ! Il faut dire qu’il n’y a pas un souffle de vent. Les cyclistes locaux ne s’y trompent pas et envahissent la route côtière. Je découvre de petites criques bordées de rochers érodés par la mer en multiples formes un peu étranges. A 14h j’entre dans Bari par le front de mer, la promenade ressemble à celle de Nice ou Cannes. Je cherche un lieu pour dormir, mais il n’y a rien de convenable ici. On m’invite à poursuivre vers Giovinazzo où le centre historique est peut être plus propice. Je prolonge donc de 5km et là je découvre une magnifique cité médiévale toute blanche qui fait face à la mer. Il y a un nombre impressionnant d’églises, dans chaque rue un peu comme à Rome. Devant l’une d’entre elles, je rencontre Norma qui encadre des jeunes scouts très sympathiques. Elle parle français ce qui me réconforte. Norma m’invite dans un appartement qui appartient à sa famille. Nous discutons longtemps de ma philosophie de la vie et du voyage en général. Norma est vraiment sympa et pouvoir discuter en Français me fait le plus grand bien. La douche chaude, la cuisine équipée, le lit moelleux et la TV, c’est le grand luxe ce soir !

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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Albert Einstein.

La jeunesse est une victoire du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
Douglas MacArthur.

C’est la contemplation silencieuse des atlas, à plat ventre sur le tapis, entre dix et treize ans, qui donne ainsi l’envie de tout planter là. Songez à des régions comme le Banat, la Caspienne, le Cachemire, aux musiques qui y résonnent, aux regards qu’on y croise, aux idées qui vous y attendent… Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.
Nicolas Bouvier.
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